Édifice
Située dans la même rue que l’hôtel Ciamberlani et au cœur d'un quartier qui abrite de nombreux chefs-d'œuvre de l'Art Nouveau bruxellois tels que l'hôtel Solvay, l'hôtel Tassel, l'hôtel Otlet, la maison Van Rysselberghe, etc., cette étonnante maison de Paul Hankar a révolutionné les concepts architecturaux de l’époque. Elle est considérée comme un véritable manifeste du style Art Nouveau.
Quartier
Châtelain
Patrimoine immobilier classé de la Région bruxelloise
Pour aller plus loin
Inventaire du patrimoine architectural
L’une des caractéristiques les plus marquantes de cette façade est sans aucun doute la polychromie qui résulte de plusieurs matériaux : la brique rouge, la pierre bleue, la pierre de Gobertange, le poudingue rose, mais aussi les nombreux sgraffites colorés.
Dans cette construction, Hankar n’hésite pas à faire appel au métal, qu’il utilise comme support apparent pour les bow-windows et la corniche, comme élément décoratif pour la balustrade du balcon ou pour deux colonnes en fer forgé soutenant la corniche débordante.
Les sgraffites japonisants sont réalisés par Adolphe Crespin. Un cartouche en Art Nouveau stylisé, au-dessus de la fenêtre de droite, mentionne dans un décor d’hortensias l’année de construction. Les sgraffites des bow-windows de deux étages, sont doublés d’une ferronnerie et représentent des chats dans un décor de capucines grimpantes. Enfin, sous la corniche, quatre petits sgraffites sous arceaux symbolisent les différents moments de la journée.
À l'intérieur, la maison reprend l'organisation à pièces en enfilade traditionnelle de la maison bruxelloise du XIXe siècle. Cependant, Hankar a soigné tous les détails et en particulier ceux des boiseries. Les plafonds sont japonisants et géométriques, l’escalier est doté de balustres typiques de son Art Nouveau. Les revêtements muraux ont malheureusement été perdus au fil du temps, à l’exception des mosaïques de sol dont les tesselles sont d’un plus grand format que les tesselles standard.
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Dans cette construction, Hankar n’hésite pas à faire appel au métal, qu’il utilise comme support apparent pour les bow-windows et la corniche, comme élément décoratif pour la balustrade du balcon ou pour deux colonnes en fer forgé soutenant la corniche débordante.
Les sgraffites japonisants sont réalisés par Adolphe Crespin. Un cartouche en Art Nouveau stylisé, au-dessus de la fenêtre de droite, mentionne dans un décor d’hortensias l’année de construction. Les sgraffites des bow-windows de deux étages, sont doublés d’une ferronnerie et représentent des chats dans un décor de capucines grimpantes. Enfin, sous la corniche, quatre petits sgraffites sous arceaux symbolisent les différents moments de la journée.
À l'intérieur, la maison reprend l'organisation à pièces en enfilade traditionnelle de la maison bruxelloise du XIXe siècle. Cependant, Hankar a soigné tous les détails et en particulier ceux des boiseries. Les plafonds sont japonisants et géométriques, l’escalier est doté de balustres typiques de son Art Nouveau. Les revêtements muraux ont malheureusement été perdus au fil du temps, à l’exception des mosaïques de sol dont les tesselles sont d’un plus grand format que les tesselles standard.
Dans cette construction, Hankar n’hésite pas à faire appel au métal, qu’il utilise comme support apparent pour les bow-windows et la corniche, comme élément décoratif pour la balustrade du balcon ou pour deux colonnes en fer forgé soutenant la corniche débordante.
Les sgraffites japonisants sont réalisés par Adolphe Crespin. Un cartouche en Art Nouveau stylisé, au-dessus de la fenêtre de droite, mentionne dans un décor d’hortensias l’année de construction. Les sgraffites des bow-windows de deux étages, sont doublés d’une ferronnerie et représentent des chats dans un décor de capucines grimpantes. Enfin, sous la corniche, quatre petits sgraffites sous arceaux symbolisent les différents moments de la journée.
À l'intérieur, la maison reprend l'organisation à pièces en enfilade traditionnelle de la maison bruxelloise du XIXe siècle. Cependant, Hankar a soigné tous les détails et en particulier ceux des boiseries. Les plafonds sont japonisants et géométriques, l’escalier est doté de balustres typiques de son Art Nouveau. Les revêtements muraux ont malheureusement été perdus au fil du temps, à l’exception des mosaïques de sol dont les tesselles sont d’un plus grand format que les tesselles standard.