Édifice
Le bâtiment qui se dresse devant vous est l’une des réalisations les plus remarquables de l’architecte Paul Hankar. Elle est le fruit d'une collaboration avec l’artiste d’origine italienne, le peintre symboliste Albert Ciamberlani.
Quartier
Châtelain
Patrimoine immobilier classé de la Région bruxelloise Pour aller plus loin Inventaire du patrimoine architectural
Patrimoine immobilier classé de la Région bruxelloise Pour aller plus loin Inventaire du patrimoine architectural
Cette façade monumentale de douze mètres de large (le double d'une maison traditionnelle) ne passe pas inaperçue. La majeure partie en est occupée par des sgraffites conçus par Ciamberlani, mais exécutés par Adolphe Crespin.
Sous la corniche, une rangée de médaillons pourrait partiellement faire référence aux travaux d'Hercule. Au centre, une spectaculaire fresque est conçue dans la veine du symbolisme dont Pierre Puvis de Chavannes était le maître en France. Il représente à la fois le cycle de la nature (de l'été à l'hiver) et le cycle de la vie de l'homme. À droite, la famille et un jeune enfant, au centre un arbre, une ruche et un homme érigé dans la force de l'âge et à gauche, un vieillard aux portes de la mort. Ce sgraffite avait pourtant presque entièrement disparu par manque d'entretien. On doit sa restauration à l'une des équipes d'artisans restaurateurs les plus pointues.
Remarquez aussi les deux larges fenêtres circulaires. Originales pour l’époque, il se dit même qu’elles furent les premières du genre en Belgique.
L’ensemble de l'aménagement intérieur a été conçu par Hankar : il dessine un escalier monumental (malheureusement démoli), tout le mobilier de la maison, les cheminées en marbre, les lambris ou les plafonds japonisants.
Si de nombreux éléments ont disparu, notamment lors des modifications réalisées par l'architecte Adrien Blomme en 1927, la salle à manger du bel étage et la véranda ont été merveilleusement restaurées. On y trouve une frise de Crespin représentant des faisans, et une partie du mobilier.
Vous pouvez découvrir certains des meubles conçus par Hankar pour cette maison au Design Museum de Gand ou au musée d'Orsay à Paris.
Sous la corniche, une rangée de médaillons pourrait partiellement faire référence aux travaux d'Hercule. Au centre, une spectaculaire fresque est conçue dans la veine du symbolisme dont Pierre Puvis de Chavannes était le maître en France. Il représente à la fois le cycle de la nature (de l'été à l'hiver) et le cycle de la vie de l'homme. À droite, la famille et un jeune enfant, au centre un arbre, une ruche et un homme érigé dans la force de l'âge et à gauche, un vieillard aux portes de la mort. Ce sgraffite avait pourtant presque entièrement disparu par manque d'entretien. On doit sa restauration à l'une des équipes d'artisans restaurateurs les plus pointues.
Remarquez aussi les deux larges fenêtres circulaires. Originales pour l’époque, il se dit même qu’elles furent les premières du genre en Belgique.
L’ensemble de l'aménagement intérieur a été conçu par Hankar : il dessine un escalier monumental (malheureusement démoli), tout le mobilier de la maison, les cheminées en marbre, les lambris ou les plafonds japonisants.
Si de nombreux éléments ont disparu, notamment lors des modifications réalisées par l'architecte Adrien Blomme en 1927, la salle à manger du bel étage et la véranda ont été merveilleusement restaurées. On y trouve une frise de Crespin représentant des faisans, et une partie du mobilier.
Vous pouvez découvrir certains des meubles conçus par Hankar pour cette maison au Design Museum de Gand ou au musée d'Orsay à Paris.