Édifice
Ch. Bastin & J. Evrard © urban.brussels
Hall d'entrée et cage d'escalier (photo ca 1990)
Hall d'entrée et cage d'escalier (photo ca 1990)
Ch. Bastin & J. Evrard © urban.brussels
Hall d'entrée (photo ca 1990)
Hall d'entrée (photo ca 1990)
© urban.brussels
Ancien jardin (photo 2013)
Ancien jardin (photo 2013)
Ch. Bastin & J. Evrard © urban.brussels
Façade (photo ca 1990)
Façade (photo ca 1990)
Les propriétaires de ce vaste hôtel de maître, initialement construit en 1841 dans un style néoclassique, ont fait appel en 1904 à l’architecte Paul Hamesse pour le transformer et le mettre au goût du jour.
Patrimoine immobilier classé de la Région bruxelloise
Pour aller plus loin
Inventaire du patrimoine architectural
Cette façade, bien que de couleur verte (une couleur qu’elle n'avait pas en 1904), est restée résolument néoclassique, mis à part l'imposant bow-window ajouté par Hamesse dont la touche se retrouve également dans le balcon et son garde-corps en fer forgé composé de rectangles ajourés disposés en diagonale, son décor de disques et de lignes dorées ou ses vitraux vivement colorés.
Approchez-vous de la porte d’entrée et regardez ce célèbre détail caractéristique du maître : la poignée de porte et la boîte aux lettres réunies sous les traits d’un énigmatique oiseau de nuit.
S’il joue la carte de la modestie en façade, Hamesse modifie totalement l’intérieur et crée une œuvre d’art totale allant du mobilier aux vitraux et peintures murales.
Nul doute que ces intérieurs figurent parmi les plus remarquables de Bruxelles : les vitraux aux nuances de jaunes de la salle de billard, le lanterneau vitré aux motifs géométriques ou encore l'escalier aux boiseries japonisantes. La plupart des meubles sont encore présents.
Le rez-de-chaussée est totalement repensé : il abrite une conciergerie, des stalles pour chevaux et des réserves. L’architecte exploite au mieux la déclivité du terrain en imaginant une pente carrossable menant au sous-sol vers des remises à voitures situées sous le jardin arrière de l'hôtel.
En 1980, l'immeuble est reconverti en brasserie-restaurant dont l'intérieur est restauré et aménagé dans le respect du style. À cette occasion, le jardin est couvert, afin d'abriter la brasserie, mais vous pouvez encore y voir, à gauche, le long mur de rocaille qui était autrefois couvert de plantes rares.
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Approchez-vous de la porte d’entrée et regardez ce célèbre détail caractéristique du maître : la poignée de porte et la boîte aux lettres réunies sous les traits d’un énigmatique oiseau de nuit.
S’il joue la carte de la modestie en façade, Hamesse modifie totalement l’intérieur et crée une œuvre d’art totale allant du mobilier aux vitraux et peintures murales.
Nul doute que ces intérieurs figurent parmi les plus remarquables de Bruxelles : les vitraux aux nuances de jaunes de la salle de billard, le lanterneau vitré aux motifs géométriques ou encore l'escalier aux boiseries japonisantes. La plupart des meubles sont encore présents.
Le rez-de-chaussée est totalement repensé : il abrite une conciergerie, des stalles pour chevaux et des réserves. L’architecte exploite au mieux la déclivité du terrain en imaginant une pente carrossable menant au sous-sol vers des remises à voitures situées sous le jardin arrière de l'hôtel.
En 1980, l'immeuble est reconverti en brasserie-restaurant dont l'intérieur est restauré et aménagé dans le respect du style. À cette occasion, le jardin est couvert, afin d'abriter la brasserie, mais vous pouvez encore y voir, à gauche, le long mur de rocaille qui était autrefois couvert de plantes rares.
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S’il joue la carte de la modestie en façade, Hamesse modifie totalement l’intérieur et crée une œuvre d’art totale allant du mobilier aux vitraux et peintures murales.
Nul doute que ces intérieurs figurent parmi les plus remarquables de Bruxelles : les vitraux aux nuances de jaunes de la salle de billard, le lanterneau vitré aux motifs géométriques ou encore l'escalier aux boiseries japonisantes. La plupart des meubles sont encore présents.
Le rez-de-chaussée est totalement repensé : il abrite une conciergerie, des stalles pour chevaux et des réserves. L’architecte exploite au mieux la déclivité du terrain en imaginant une pente carrossable menant au sous-sol vers des remises à voitures situées sous le jardin arrière de l'hôtel.
En 1980, l'immeuble est reconverti en brasserie-restaurant dont l'intérieur est restauré et aménagé dans le respect du style. À cette occasion, le jardin est couvert, afin d'abriter la brasserie, mais vous pouvez encore y voir, à gauche, le long mur de rocaille qui était autrefois couvert de plantes rares.
