Édifice
Avenue Palmerston 3 et rue Boduognat 14, hôtel Deprez-Van de Velde, cheminées à l’angle des deux rues (1986).
Avenue Palmerston 3 et rue Boduognat 14, hôtel Deprez-Van de Velde, travaux d’agrandissement rue Boduognat (1910).
Avenue Palmerston 3 et rue Boduognat 14, hôtel Deprez-Van de Velde, travaux d’agrandissement (1910).
Avenue Palmerston 3 et rue Boduognat 14, hôtel Deprez-Van de Velde, détail de la grille avenue Palmerston (1986).
Avenue Palmerston 3 et rue Boduognat 14, hôtel Deprez-Van de Velde, détail de la façade rue Boduognat (1985).
Souhaitant faire construire un pied-à-terre à Bruxelles pour sa future épouse et lui-même, Georges Deprez, nouveau directeur des glaceries du Val-Saint-Lambert, s’adresse en 1896 à l’architecte Georges Hobé qui lui conseille un certain… Victor Horta. Ce dernier se voit imposer plusieurs contraintes : un petit terrain d’angle, un jardinet avant de 5 mètres de profondeur, à clôturer d’une grille, et un mobilier de réemploi à intégrer à la décoration intérieure.
Quartier
Quartier des squares
Patrimoine immobilier classé de la Région bruxelloise
Pour aller plus loin
Inventaire du patrimoine architectural
Horta dessine pour Deprez un véritable hôtel particulier de quatre niveaux, tout en pierre. Les deux façades et le pan coupé qui les relie sont percés de plus de 50 baies – portes et fenêtres – donnant à lire les fonctions des différents espaces : le demi sous-sol est dédié au service, le rez-de-chaussée aux affaires et le bel-étage à la réception, tandis que les étages supérieurs sont réservés à la vie privée.
En 1910, le nouveau propriétaire fait agrandir le bâtiment sur la parcelle voisine et transformer l’intérieur. S’il respecte le style et les matériaux, il gomme irrémédiablement l’asymétrie caractéristique du maître. L’immeuble sera ensuite partiellement surhaussé dans les années 1960 pour accueillir bureaux et appartements.
La dextérité d’exécution du travail de la pierre reste toutefois bien visible, notamment dans la poésie des tiges s’échappant du soubassement et escaladant la façade en courbes souples telles des plantes grimpantes ou l’élégance des souches de cheminée qu’un petit arc relie sur l’angle.
À proximité
Quartier
Quartier des squares
Patrimoine immobilier classé de la Région bruxelloise Pour aller plus loin Inventaire du patrimoine architectural
Patrimoine immobilier classé de la Région bruxelloise Pour aller plus loin Inventaire du patrimoine architectural
Horta dessine pour Deprez un véritable hôtel particulier de quatre niveaux, tout en pierre. Les deux façades et le pan coupé qui les relie sont percés de plus de 50 baies – portes et fenêtres – donnant à lire les fonctions des différents espaces : le demi sous-sol est dédié au service, le rez-de-chaussée aux affaires et le bel-étage à la réception, tandis que les étages supérieurs sont réservés à la vie privée.
En 1910, le nouveau propriétaire fait agrandir le bâtiment sur la parcelle voisine et transformer l’intérieur. S’il respecte le style et les matériaux, il gomme irrémédiablement l’asymétrie caractéristique du maître. L’immeuble sera ensuite partiellement surhaussé dans les années 1960 pour accueillir bureaux et appartements.
La dextérité d’exécution du travail de la pierre reste toutefois bien visible, notamment dans la poésie des tiges s’échappant du soubassement et escaladant la façade en courbes souples telles des plantes grimpantes ou l’élégance des souches de cheminée qu’un petit arc relie sur l’angle.
